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« TUER UN FASCISTE N'EST PAS UN DÉLIT. »


 
Après avoir relu “Nos belles années de plomb” de Gabriele Adinolfi et le premier  livre  décrivant  l'ambiance  insurrectionnelle  de  l'Italie  pendant cette  période  trouble  tourmentée  et  délétère  sous  le  titre  évocateur  de "L'éditeur emprisonné"  Giorgio  Freda,  je  ne  savais  plus  exactement  par quoi commencer. Les deux livres étant complémentaires, il était hasardeux de  vouloir  en  faire  un  condensé  détaché  de  son  contexte  historique. D'abord  parce  que  je  ne  suis  pas  journaliste  et  que  Gabriele  Adinolfi  ne nous est pas tout à fait inconnu… De plus, ce modeste texte ne peut être qu'une invitation à la lecture de ces deux ouvrages qui n'ont, certes pas le romantisme  “des Réprouvés”  de l’autobiographie de Ernst Von Salomon ni le devoir de plaire mais, bien au contraire, la difficile mission historique de crier la vérité et d'expliquer ce que tous les médias ont toujours refusé d'entendre, de reconnaître et d'avouer. Néanmoins,  à  la  lecture  de  ces  deux  témoignages  chaque  militant  doit prendre  conscience  des  enjeux  de  son  engagement  et  connaître  le  prix  à payer. En politique comme ailleurs, rien n'est gratuit. Aussi, dans le pire des cas, il faut vivre l'injustice et accepter son sort. L'exil est pénible et  peu enviable.

 

Les  cavales,  le  sens  de  la  vie  précaire,  les  lendemains improbables, la liberté toujours en suspens et la sécurité toujours remise en question, c'est la condamnation arbitraire à laquelle doit se soumettre celui qui  est  obligé  de  survivre  comme  un  paria.  Manger,  dormir,  se  vêtir, travailler dans des petits boulots précaires, ne pas tomber malade ni avoir d'accident,  toujours  être  sur  le  qui-vive,  ne  jamais  pouvoir  s'installer,  ne pas  avoir  d'attache  affective,  tel  est  le  défit  permanent  des  exclus.  Vivre
caché, terré  surtout  lorsque  pendant  toutes  ces  années tant  de camarades n'avaient aucun moyen de faire éclater la vérité au grand jour, ou que celle- ci  était  bafouée  par  une  justice  aux  ordres  de  groupes  de  pressions. Lorsque vous nagez à contre-courant et que vous vous retrouvez seul, vous devez  vous  adapter  à  votre  nouvel  environnement  dans  la  plus  grande
discrétion ; ainsi, le loup se transforme en renard ou se vêt de la toison de l'agneau en attendant des jours  meilleurs ou l'instant propice…


 
     

 

Peu enviable non plus, la situation pour certains d'entre-eux qui n'ont pas pu  fuir  la  répression,  qui  ont  vécu  dans  des  cachots  obscurantistes  de l'Inquisition  républicaine  en  attendant  le  châtiment  des  juges…  Et  tous ceux qui ont été assassinés pendant cette guerre civile larvée ou qui sont
morts  mystérieusement  dans  les  geôles  de l’État…  Et ceux qui  abjurent, qui  trahissent  leurs  amis  et  leur  engagement  politique  afin  d'alléger  leur sort en prison dans l'espoir de trouver dans la justice de leur pays un peu de compassion…
Donc,  le  défi  de  ce  texte  n'est  pas  de  tomber  dans  le  piège  de  l'épopée romanesque. D'autre part, on ne peut évoquer en un article condensé cette expérience humaine et militante sans écorcher les pages tragiques qui ont ensanglanté  les  rangs  de  notre  famille  de  pensée  transalpine.  Tous   ces
assassinats,  ces  injustices,  ces  déchirements ces  délits  d'opinion  et  ces procès iniques et honteux, ces gardes à vue illimitées dans le temps et ces séjours   emprisonnements   arbitraires   alourdissent   les   souffrances    du militant  dont  au  final  il  importe  peu  d'en  connaître  la  couleur  politique.
Tous  ces  exils  forcés  par  lesquels  sont  passés  les  acteurs  de  ce  drame contemporain. Tous ces attentats qui éclaboussèrent du sang des innocents l'Italie,  dans  un  imbroglio  autant  politicien  que  machiavélique.  Cette période de l'Italie d'après guerre, qui perdura pendant plus de vingt longues
années,  demeure  encore  trop  mal  connu  dans  les  rangs  de  la  droite radicale. Toute  proportion  gardée  et  comparaison  mesurée,  par  bien  des  aspects, cette   longue   période   de   troubles   ressemble,   par   son   militantisme passionné, aux rudes combats de rue des  “biftecks” du Berlin des années
30 et à cette volonté de vaincre. Mais les enjeux n'étaient pas les mêmes, et la   situation   géopolitique   et   stratégique   complètement   différente. Néanmoins, nous pouvons parler de martyres et de chasses aux sorcières organisées   contre   une   jeunesse   incorruptible   et   affirmée   dans    ses
convictions,  dont  une  certaine  image  ne  peut  être  qu'associée  à  ce  jeune idéaliste qui part s'entraîner au Karaté en gardant précieusement au fond de son  sac  de  sport  une  édition  écornée  de  “Les  hommes  au  milieu    des ruines” de Julius Evola ou de la “Bhagavad-Gîtâ” .

 



Fils  de  la  Louve  et  enfants  du  fascisme,  ils  voulaient  appliquer  une politique sociale, agricole et ouvrière qui sont le socle d'une nation solide, et partager l'idéal de leur foi en la justice d'un pays libre, dans une fierté nationale retrouvée.  Dans une Amérique  du Sud toujours  tourmentée par
les révolutions, le Péronisme, anti yankee et anti communiste, était à leurs yeux  un  exemple  à  suivre ;  et  au  Moyen-Orient,  le  sionisme  une  honte. L'application militante de leur choix stratégique se rapprochait de celle que connurent les légionnaires de la Garde de Fer du héros mystique Corneliu Cordreanu  .  Leur  conviction  les  amenait  à  combattre  politiquement  et
idéologiquement   les   ingérences   d'une   Amérique   manipulatrice   et faussement  angélique,  les  méfaits  de  la  loge  maçonnique  “P  2”,  les banquiers,  la  mafia,  le  Vatican  et  l'oligarchie  des  industriels,  l'avenir  de l'Otan en Europe, la dure réalité combative des “Brigades Rouges” réelles
ennemies  déclarées, et  la  paranoïa  anticommuniste  de  la  CIA alors  que l'Europe de l'Est se soulevait contre son tyran et que le pacte de Varsovie s'émiettait  avant  de  partir  définitivement  en  éclats  contre  le  Régime autoritaire du Kremlin, avant que celui-ci ne s’effondre à son tour, telle la
théorie des dominos…
L'Italie dans nos cœurs c'est tout un programme : à nos palais gourmands,c'est le  soleil et  la “Dolce Vita”, ces  vins chaleureux  devant une assiette parfumée de  prosciutto et de pâtes savoureuses, les pizzas napolitaines et les gondoles vénitiennes sur le Grand Canal… À nos oreilles, l'Italie, c'est
la Grande Musique, le “Bel Canto”, les mandolines de Vivaldi et les opéras lyriques de Giuseppe Verdi, mais l'Italie à nos yeux, c'est avant tout Rome et la Louve, l'Empire et les César, le Colisée et les Arcs de triomphe, les gibelins  contre  les  guelfes,  l'Imperium  et  le  Vatican,  les  condottieres,
Florence et le Quattrocento, la Renaissance Italienne, Léonard de Vinci et Michel-Ange,  Venise  et  les  doges…  l'acte  du  héros  et  le  romantisme  du poète guerrier Gabriele D'Annunzio, la marche sur Rome, les faisceaux et     le  fascisme,  le  DVX  et  le  Duce,  Dante  Alighieri  et  Benito Mussolini,  l'Axe  Rome-Berlin,  les  exploits  des  plongeurs  de     combat de la “Décima flottiglia MAS” du conte Borghese, et les     batailles  héroïques  et  jusqu’au  boutistes  de  la  République     Sociale  de  Salò,  romantique  petit  port  sur  le  lac  de  Garde…
Mais c'est aussi toute la tragédie d'un peuple qui, à l'instar de la France des libérateurs, va régler ses comptes cruellement aux perdants, dans des bains de  sang  vengeur  et  de  bassesses  ignominieuses  comme  dans  un  roman crasseux de Céline où la misère côtoie la jalousie et la haine, et les films
miteux  du   cinéma  réaliste  Italien  de  l'après  guerre…  Heureusement, l'esprit  aristocratique  et  le  monde  des  archétypes  ne  sont  pas  morts.  Ils renaissent  de  leurs  cendres  par  le  renouveau  du  courant  métapolitique grâce, entre autres, à l’œuvre de Julius Evola, méconnu en France avant les
années soixante-dix, et la dignité d'hommes qui ne baissent pas les yeux et qui, dès 1946, fondent le MSI  en créant une forme de néofascisme…
Mais, l'Histoire d'un pays ne s'écrit pas toute seule. En ces temps d'après guerre, L'Europe traumatisée se cherche dans l'incertitude des accords de Yalta et les terribles conséquences de la capitulation du Troisième Reich…
Dans une Europe en ruine, les états nations se voient voracement convoités par  les  deux  ogres.  Le  plan  Marshall  met  à  genoux  l'Occident  alors  que Staline purge et étrangle son héritage. Berlin est coupé en deux et l'Europe est divisée par le festin promis des deux monstres… 1958, dans la France
tourmentée par l'insurrection algérienne, De Gaulle est investi président du conseil  par  l'assemblée  nationale.  Plébiscité,  il  gouverne…  Sa  politique intérieure  tend à briser  la  mâchoire de l'étau  que forment les deux blocs dominants.   Il  fait  front  et  réussit  l'exploit  de  sortir  de  l'Otan  tout  en  se
rapprochant de Bonn… Il se moque du  “machin”  alors que l'Europe est assise sur une bombe atomique . Tant bien que mal, la reconstruction va permettre  à  la  France  de  vivre  ses  trente  meilleures  années  malgré  les tensions politiques  des deux supers puissances  et  la  “Guerre Froide” qui
s'installe durablement entre elles…
L’Italie est déchirée depuis 1943. Malgré tout, elle tente dans une après- guerre tourmentée de trouver une concorde et d'une certaine manière une “Paix  des  Braves”,  alors  que  les  Français  découvrent  le  pays  de  Don Camillo  et  de  Peppone comme  une  truculente  farce  entre  un  curé  et  un
maire communiste… Mais en réalité, cette comédie est un drame. Le pays n'arrive pas à se reconstruire. La tension entre les deux blocs USA/URSS,la  mafia  qui  demande  des  comptes  d'après-guerre,  les  grenouillages  de l'obscur “loge maçonnique P2” , l'Otan qui s'installe durablement dans les
ports  italiens  et  sur  leurs  bases  militaires,  le  plan  Marshall  qui  étrangle l'Europe, le parti communiste qui n'entend pas laisser sa place, tout en se compromettant avec les industriels, les gouvernements qui louvoient entre les communistes et la sociale démocratie, La subversion et les attentats de
barbouzes à l'italienne, le pouvoir méprisant de l'oligarchie, la corruption,plus  tous  les  arcanes  d'un  jeu  de  carte  truqué,  la  CIA et  le  projet  de  la stratégie  de  la  tension“Gladio”,  les  “guérilleros”  de  l'extrême  gauche révolutionnaire  et  militante…  Ce  chaudron  de  sorcière  explosif  est
bouillonnant  de  complots  et  d'intrigues  de  palais.  C'est  dans  cet   état d'esprit  que  le  concitoyen  doit  survivre  et  surnager  en  baissant  la  tête. Cette  sensation  insurrectionnelle  ne  peut  qu'engendrer  des  crimes  et  des attentats qui, dans les années pré et post-soixante-huitardes, vont accélérer
le  processus  de  la  révolte  de  l'Extrême  Droite  contre  cette  tournure  de l'Histoire qu'ils refusent.
Afin de bien comprendre l'esprit politique et civilisationnel qui domine de par  le  Monde  ces  temps  de  fausse  harmonie  et  de  paix  retrouvée  mais précaire, nous devons marquer le pas. Pêle-mêle, dans le désordre, voici en bref  l'actualité  raccourcie  de   l'époque  d'après-guerre  jusqu’aux  années
quatre-vingt et plus…
Oncle  Ô  aidé  par  la  Chine  communiste  gagne  la  guerre  d'Indochine. L'idéologie  communiste  a  le  vent  en  poupe,  après  avoir  vaincu  les fascismes,  elle  engendre  toutes  les  révoltes  anti-impérialistes  dans  les colonies  et  tente  de  déstabiliser  une  Europe  convalescente  dans  un  but
hégémonique. L'Amérique ne l'entend pas de cette oreille. C'est le temps de la “Guerre Froide”, des tentatives d'évasions vers l'Europe “libre” dans une  Allemagne  occupée  et  coupée  en  deux  par  le  Mur  de  Berlin.  L'Est contre  l'Ouest,  les  romans  de  Tom  Clancy  et  John  Le  Carré,  le  “check
point  Charly” les  premiers  James  Bond,  les  espions  Russe  infiltrés  en Occident,   la   paranoïa   schizophrénique   des   États-Unis   se   voulant dominatrice.  C’est le  temps  de la Palestine  contre le  sionisme,  du lance- pierre contre les chars et la spoliation des territoires d'un peuple opprimé,
le putsch des colonels en Grèce et leur départ précipité… les mensonges réciproques des Géants pour la “Conquête dans l’Espace”. La France qui panse ses plaies béantes de la guerre d'Algérie, le général De Gaulle qui vacille de son trône dictatorial, mai 68 et les chars aux portes de Paris, le
référendum et les coups tordus du SAC, l'émancipation de l'Afrique et la fin  Congo  Belge,  les  romans  historiques  et  la  politique  de  ces  années charnières du reporter Jean Lartéguy qui sonne le glas du colonialisme, le « Vive le Québec libre ! » du général qui déteste l'Anglais, et son « Mano a
mano» au Mexique qui repousse l'Américain… Cuba et la Bolivie, la baie des cochons est le revers des marines,  les missiles soviétiques pointés sur les  “States”,  le  Che  et  Fidel  Castro  unis  dans  le  même  combat  anti- impérialiste…  les  hippies  “peace  &  love”  qui  préparent  pour  bientôt  le
festival “pop music” de “Woodstock” et celui de l'île de White, les krishna bobos au crâne rasé en robe safranée dans le métro parisien et les sectes ésotérico-bouddhiques, l'invasion du Tibet par les troupes communistes de Mao,  la  fuite  du  Dalaï-lama  et  l'assassinat  systématique  des  moines,  le
suicide par  seppuku de Mishima et des officiers de sa garde personnelle, le pacte de Varsovie qui tremble, la révolution de Budapest et ses représailles dans  le  sang  et  les  déportations,  Prague  et  les  chars  soviétiques  qui envahissent le centre-ville sous les sifflets de la honte d'un peuple humilié
et outragé,  les immolations respectives par le feu des deux jeunes héros de la révolte anticommuniste Jan Palach et Jan Zajic, “Easy rider” la drogue et   la   marijuana,   Castaneda   et   les   psychotropes,   la   revanche cinématographique  des  Indiens  contre  les  tuniques  bleues,  la  pilule  du
pape et la  comédie musicale  libertaire“Hair”, les  suites et  conséquences de la Réforme de Vatican II, Monseigneur Lefebvre et le schisme, la fête de Têt et la fin dramatique de la guerre du Vietnam, la chute d’Hanoï de Saïgon et la fuite honteuse de l'oncle Sam, Pol Pot les Khmers rouges et le
génocide  d'un  peuple,  la  jeunesse  en  révolte  contre  la  société  et  la Révolution  de  1968  qui  enflamme  les  étudiants  du  monde  entier,  des trotskistes,  des  maoïstes,  des  léninistes,  des  anarchistes,  des  grèves universitaires aux blocages des usines, Cohn-Bendit au cri de ralliement :
« Nous  sommes  tous  des  juifs   allemands »,  la  bande  à  Baader :  de  leurs cinq  attentats  au  suicide  collectif  inexpliqué  en  prison  (?),  le  Putsch militaire  au  Chili  d'un  général  qui  en  renverse  un  autre,  le  suicide d'Allende  (une  junte  en  cache  une  autre,  mais  qui  se  cache  derrière  la
deuxième)  la  cape  ondulante  de  Pinochet-Dark  Vador  et  son indéfectible amie  maçonnique  de  la  trilatérale  Margaret  Thatcher,  cette  dernière  qui laisse mourir de faim le militant de l'IRA Bobby Sands dans la prison de Maze en Irlande du Nord, des Beatles aux Doors, de Joan Baez à Jimmy
Hendrix, la mort du caudillo Francesco Franco… Les écrits, l'accueil, les interviews  et  les  dédicaces  du  Général  SS de  la  Division  Wallonie  Léon Degrelle toujours en exil à Malaga, le mur de Berlin qui s’effondre enfin le 9 novembre 1989 devant les caméras occidentales éberluées, alors que le
dernier prisonnier de la prison de Spandaü, Rudolf Hess, meurt dans  des conditions  douteuses,  de  la  fin  des  régimes  totalitaires  soviétiques  de  la Roumanie  du  tyran  Ceausescu,  la  mort  de  Tito  qui  débouche  sur  le démantèlement de la Yougoslavie qui part en puzzle, La guerre Iran-Irak
puis  la  première  du  Golf  et  toutes  les  conséquences  dramatiques  qui continuent  d'évoluer  de  nos  jours…  Le  monde  est  bouleversé  par  une révolution permanente larvée…

C'est  cette  prise  de  conscience  et  l'analyse  des  faits,  de  tous   ces cafouillages, de tous ces mensonges et manipulations de la pensée, de tous ces crimes contre les peuples opprimés, des injustices sociales, des guerres justifiées  par  l'avidité  des  produits  fossiles  au  détriment  des  peuples
souverains… Ce sont toutes ces monstruosités, de tous ces charniers, tous ces mensonges écœurants qui vont révéler les vraies valeurs humaines et civilisationnelles des jeunes mouvements politiques tant français qu'italien. Ils ne veulent plus de toute cette horreur. Ils ne veulent pas porter la honte.
Ils détestent les mensonges qu'on impose au peuple pour mieux l'asservir. Ils se veulent « ni rouge, ni impérialiste »… Ni de Droite ni de Gauche, il est alors choisi une autre possibilité : une Troisième Voie. Cette jeunesse transalpine refuse en bloc l'héritage forcé de cette Histoire contemporaine  qu'on  veut  leur  faire  porter  et  qui,  d'ailleurs,  s’est  jouée
sans  elle  et  au  détriment  des  peuples  souverains  laissés  pour  compte. Néanmoins, elle envisage un renouveau et veut déclarer au peuple soumis la voie de la droiture et de la parole juste, vraie, sincère et honnête. Elle n'accepte pas la fatalité et le mensonge bolcheviste de ces gens sans foi et
apatrides,  ni  le  rêve  américain  qui  est  né  sur  l'holocauste  des  peuples amérindiens,  alors  que  se  trame  à  leur  insu  les  marques  évidentes  d'un complot à l'échelle de la Nation et que l'Europe court déjà à sa perte dans la  mondialisation,  le  métissage  culturel  programmé,  le  “mulâtrage”
planifié et le pouvoir centralisateur oligarchique. Plus  terrible  et  plus  pernicieux  encore,  cette  jeunesse  vaillante  a   été victime de ses principes d'honneur et de parole donnée. C'est le lot hélas de celui qui attend de la politique un ennemi sincère. Par contre, le ciment durci du sang de leurs frères assassinés, les trahisons
et  les  complots  machiavéliques  du  pays  vendu  à  l'étranger  seront  le ferment  et  le  germe  d'une  nouvelle  jeunesse  qui  refuse  la  fatalité  et   quisaura encore et toujours dire : « NON !»
 

 






 

 

  1. Ce  premier  ouvrage  est  sorti  en  1985,  traite  de  l'emprisonnement  du  libraire  Giorgio  Freda.  Paru  aux  éditions  de «La  Librairie  Française»  que  dirigeait   alors  Jean-Gilles  Malliarakis.
  2. Livre  important  dans  lequel  on  peut  découvrir  une  certaine  similitude  dans  une  période  insurrectionnelle,  et  la  fin  de l'ouvrage  où  l'auteur  nous  rappelle  son  séjour en  prison  et  cette  camaraderie  contre  nature,  qui  naît  entre  des militants  condamnés,  que  politiquement  tout  oppose.
  3. Dans  “Méditations  du  haut  des  cimes”  Julius  Evola  nous  dit  en  parlant  du  retour  de  sa  course  en  montagne  :  «  Nous avions    laissé    deux    choses    singulièrement    différentes    et    pourtant    mystérieusement    reliées    entre    elles    à    certaines  altitudes  :  une  bouteille  de  whisky  "  White  Horse"  et  un  livre,  un  texte  d'ascèse  guerrière  :  La  Bhagavad-Gîtâ.
  4. Le  “Capitaine”  et  la  légion  de  l'Archange  Michel.  (les  chemise  vertes).
  5. Messieurs  Pini,  de  Marsanich,  Romualdi,  Michelini,  Almirante,  Graziani,  De  Vicchi,  Borghese...
  6. Organisation  des  Nations  Unies.  ONU.
  7. Le  film  de  Stanley  Kubrick  ;  “Docteur  Folamour”
  8. Brossée  par  le  film  de  Coppola  :  “Le  Parrain”  (3°  partie)

 

 

 
 

 
 
    
 


 










FÉVRIER 2016 – C.R.