Stratégie, méthode et projet expliqués par Gabriele Adinolfi :

https://synthese-editions.com/produit/le-defi-au-futur/

Les normes des Lansquenets

Document interne

Être un Lansquenet est avant tout un choix existentiel, porté par une vision du monde.
Le Lansquenet doit s’affranchir du conditionnement et de l’hypnose du quotidien et se soustraire à
la logique de la société du spectacle.

Les Lansquenets d'Europe

Que sont les Lansquenets

Une compagnie, une guilde, une ècole.
Depuis 2014 chaque jour, nous tissons un lien européen indissoluble entre des personnes et des
groupes qui s'inspirent d'une Idée commune, verticale, profonde, au-delà du matériel et de
l'opportunisme. Nous croyons qu'en respectant les bons critères, l'homme peut intervenir sur la vie
communautaire et l'Histoire. Nous ne voulons pas être confondus avec une feuille morte emportée
par le vent, préfèrant se comparer à la fleur de cerisiers, unique en son genre alors qu’elle parait
identique à toutes les autres.

Nous sommes le chaînon manquant

Il y a un manque, un vide à combler.

Lequel ? Dans une époque de transformation totale, où la mondialisation et les différentes formes de globalisme (et la contestation envers I'une et I'autre) dominent la scène, où rien n'est plus reproductible de la politique que nous connaissions, alors que la démocratie en tant que rituel est morte et en tant qu'âme impure est tyrannique, il faut changer en demeurant soi-même.

LA VOIE DU SABRE
Introduction à l'esprit du kendo

Federico Goglio

Le cow-boy : « Santé. »
Adam Kesher : « Santé à vous. »
Le cow-boy : « Magnifique soirée. Je voudrais vous remercier d'avoir quitté votre hôtel et d'avoir
fait tout ce chemin pour venir me rencontrer. »
Adam Kesher : « Je vous en prie. Qu'avez-vous en tête ? »
Le cow-boy : « Bien, bien... voici un homme qui a hâte d'en venir au fait. Vous êtes impatient de
savoir, n'est-ce pas ? »
Adam Kesher : « D'après vous ? »
Le cow-boy : « L'attitude d'un homme. L'attitude d'un homme va de pair avec ce que sera sa vie.
Vous êtes d'accord avec cela ? »
Adam Kesher : « Oui... »
Le cow-boy : « Avez-vous répondu ainsi parce que vous pensiez que c'était ce que je voulais
entendre, ou avez-vous vraiment réfléchi à ce que j'ai dit et répondu parce que vous êtes convaincu
que c'est vrai ? »
Adam Kesher : « Je suis d'accord avec ce que vous avez dit. »
Le cow-boy : « Qu'ai-je dit ? »
Adam Kesher : « Que l'attitude d'un homme détermine sa vie. »
Le cow-boy : « Alors, puisque vous êtes d'accord, vous devez être une personne à qui la vie
confortable n'importe guère... »
(Mulholland Drive, David Lynch)

Le B.I.J.

La maîtrise de soi dans un laborieux parcours essentiel.

Magistral pour l'esprit lansquenet

Luigi Mazzetti di Pietralata

"Là où il y a de l'inconfort, il y a de la peur. Dans ces positions très difficiles, tu es
dans un petit coin d'enfer. Et c'est à travers cette souffrance quotidienne que tu
apprends à survivre dans ces situations. Tu dois te sentir à l'aise dans l'inconfort. Tu
dois être capable de vivre ton pire cauchemar. Le Jitsu te met dans des situations où
tu dois être totalement concentré pour trouver une solution au problème. Cela
entraîne l'esprit à développer la concentration, à accroître la conscience et ta
capacité à résoudre les problèmes. Parfois, tu ne gagneras pas. On ne peut pas
toujours gagner. Mais cela n'a rien à voir avec la défaite."

Rickson Gracie

Arts martiaux et Sports de combat :

de la puissance à l’acte

Luca Tinti

Castor : un défi bras devant d’homme à homme.
Pollux : Avec des coups de poing ou même des coups de pied ?
Castor : avec toute la force que tu possèdes
(Théocrite)
Nunc, si cui virtus animusque in pectore praesens, adsit et evinctis atollat
brachia palmis.
Maintenant, si quelqu’un possède la bravoure et courage, qu’il se présente et
lève les bras avec des poings bandés.
(Virgile Chant V Eneide)
La boxe française est le fruit d’une grande patience et d’un long travail.
Quand on sait tout, il faut inventer. Et quand on a inventé, il faut encore
apprendre.
Georges Carpentier (boxeur et acteur)

E U R O P E

Gabriele Adinolfi

IL ETAIT UNE FOIS L’AVANT-GARDE

Quand j’étais jeune, le mot d’ordre dans lequel mes doyens se reconnaissaient
était «Europe nation». Il y avait derrière cette formule magique bien plus qu’une
simple théorie d’intellectuels, elle exprimait une double conscience : celle de
l’identité et celle du destin.
A l’époque l’engagement politique n’était pas superficiel, neurasthénique et
stérile comme il l’est pour beaucoup de nos jours.